Avez-vous déjà entendu parler du croiquisme ?
Ça ne mange pas de pain et ça ne coûte rien. Pourtant, cela fait du bien... C’est un peu comme reculer pour mieux sauter... Prendre de la distance vis à vis de soi-même afin d’entrer dans le champs de vision de l’autre et inversement. Le « croiquisme » est une secte qui fait de son gourou, son seul adepte. Le « croiquisme » est individuel et indivisible sans être figé dans le temps. Il ne concerne qu’un seul individu. Le « croiquisme », pour vous, c’est Vous, pour moi, c’est Moi et personne d’autre... Le « croiquisme » ne prend pas de majuscule parce que nous sommes minuscules.
Concept du CROIQUE :
Le « croiquisme » est à l’humanité, ce que le Credo est aux Chrétiens.
Le « croique » est un adjectif INVARIABLE à placer devant ses convictions spirituelles, fussent-elles surnaturelles ou matérialistes. Un « croique » peut tout aussi bien être musulman, catholique, juif, bouddhiste, panthéiste, déiste, hindouiste, athée, agnostique, créationniste, rationaliste, animiste... Religieux ou… Supporteur d'un club de foot, adorateur du body building, scientifique de renom, baratineur de pacotille, chauffeur de bus, sans papier ni domicile, riche ou imbécile... Victime, coupable et juge... Etre « croique » n’est pas un jugement de valeur, uniquement un état d’esprit inhérent à notre condition d’humain.
Il n'y a pas un dieu pour tous dans le concept du « croique », ni de dieu pour personne. Ce n’est pas une révélation. Chacun a son point de vue strict et personnel.
Nos certitudes sont le fruit d’un long cheminement conscient et inconscient, ce qui nous permet d’avoir une opinion. Opinion qui peut encore évoluer au bénéfice du futur, suivant une information qui ne nous est pas encore parvenue. Qui peut prétendre, sans jamais se tromper, de quoi sera fait demain ?
Le « croique » n’affirme pas que tout le monde peut changer d’avis, mais que tout le monde en a un et que personne qui vit aujourd’hui ne peut se targuer d’avoir l’expérience du mois, de l’année, de l’éternité ou pas ; qui arrive. Tout au plus, certains « croique » prétendent qu’ils peuvent le savoir.
Au lieu d’attiser le feu nos différences, il nous est loisible de s’y réchauffer autour de ce qui nous ressemble le plus, c’est à dire, notre « croiquisme ». Chacun de nous, peu importe le lieu de notre naissance, notre parcours, notre expérience, chacun de nous croyons que...
Les trois petits points de suspension n'étant que la suite de nos différences subtiles et personnelles. Différences précieuses qui cultivent le savoir universel.
Définition du « croiquisme » :
Ils ont cru, on croit, ils vont croire. Ils en étaient certains, nous le sommes et ils le seront.
Le concept du « croique » est un des dénominateurs commun entre tous les humains de tout âge.
Le concept du « croique » n’est pas une religion, mais un préliminaire souvent nécessaire aux questions spirituelles. Être un « croique conscient », c’est avoir des certitudes, mais concevoir qu’elles appartiennent au présent, que nul ne peut dire de quoi sera fait demain, que notre avis n’est que notre avis, qu’ils n’est jamais celui d’un autre, même s’il est fort semblable.
Le « croiquisme » est un trait d’union souhaitable afin que toutes relations et échanges sur les questions spirituelles s’orientent vers la construction plutôt que la destruction. C’est un pont cherchant à joindre les deux bouts de nos différences. Le « croiquisme » est un préliminaire qui relativise notre rapport à l’autre en le rendant équitable. Un raccourci, une formule de politesse qui voudrait dire : je pense ça, mais ça n'engage que moi !
Tout comme les préliminaires lors d’une relation sexuelle, le « croiquisme » peut transformer un moment fort pénible, en un instant délectable. Métamorphoser un acte bestial en volupté, un attentat en une conversation civilisée.
Mode d’emploi pour devenir un « croique conscient » (cc) :
En répondant à une question qui n'a pas de réponse vérifiable par l'expérience reproduisible : pourquoi tout ce bordel ?
Tout d’abord, être un « croique conscient » ou inconscient ne relève pas d’un ordre de grandeur, uniquement d’un état d’esprit. Être « croique conscient » ne confère aucun avantage et ne fait pas de nous quelqu’un de meilleur, mais rappelle que nous sommes unique par ce que nous croyons que... En conséquence, conscient ou inconscient, nous sommes avant tout des « croique ».
Pour devenir un « croique conscient », il suffit de le décider, d’écrire son « croique » sur une étiquette * et ensuite de la ranger quelque part. Pas besoin d’une tierce personne pour valider votre « croique ».
Bien sûr, cela est facultatif, bien qu’il ne soit pas dénué de sens de poser cet acte.
On peut toujours ajouter une étiquette, afin d’affiner, de peaufiner, de changer complètement son « croique », mais il serait dommageable d’en retirer une car cela s’apparenterait à occulter notre passé. In fine, la dernière étiquette serait la seule à prendre en considération, puisque c’est la seule qui se trouve en harmonie avec la conviction qui nous habite encore.
L’ensemble de nos étiquettes ou notre étiquette sera représentatif de notre parcours spirituel.
Le fait de ranger son « croique » quelque part suggère la nécessité de mettre de côté, une fois qu’on y a répondu, les grandes questions sans réponses. Dans cet ordre d’idée, on pourra se concentrer vers le questionnement somme toute moins fondamental, mais tout aussi primordial pour le bien vivre ensemble.
* L’idée d’écrire son « croique » sur une étiquette est une recommandation symbolique. Cela suppose enlever un préjugé et écrire dessus ce qu’on a jugé. Concrètement une feuille, même virtuelle, fera parfaitement l’affaire.
Expérience à réaliser pour que le concept devienne (ou pas) une théorie :
Prennez un prêtre, un imam, un rabbin, un gourou, un astrologue, un défenseur des siences occultes et son meilleur disciple. Demandez à l’homme qui prétend détenir la vérité et de la diffuser avec justesse de définir “dieu” ou son pendant en une phrase. Assurez-vous que son disciple partage totalement le point de vue de son maître à penser. Séparez les protagonistes et demandez-leur de définir en une phrase un mot clé de la définition de dieu. Choissisez un nouveau mot clé dans cette phrase et demandez leur de le définir en une phrase... Trois quatre définitions plus tard, on s’aperceverait qu’il y a une nuance manifeste entre ce que pense le gourou et ce que pense son disciple. Nous pouvons donc supputer que la représentation de dieu ne peut être que personnelle, que si on appronfondi deux visions qui nous semblent similaires, elle finiront par se dissocier. On pourrait même envisager que deux personnes qui participent à la même manifestation pourrait se retrouver oppossé si l’on dévellopait la raison pour laquelle elles ont manifestés.
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